Forces Armées

Garde nationale
Lors des évènements du mois de juillet 1789, dans un Paris cerné par plusieurs régiments royaux, la présence de forces armées de maintient de l'ordre était devenue une nécessité pour les révolutionnaires, qui réclamaient la reconstitution et l'armement de "la garde bourgeoise", qui deviendra la garde nationale. Une structure analogue sera créée à Quimper dans les derniers jours de juillet. Selon Savina1, "du 20 au 28 juillet, il se forma une compagnie de jeunes volontaires par paroisse… Cette milice, bientôt exercée et renforcée par des compagnies de citoyens mariés, allait constituée une légion de garde nationale sous le commandement Hérisson… Le dimanche 9 août, réunie pour la première fois, la garde nationale se rendit sur le champ de bataille pour prêter le serment civique de fidélité à la nation et au roi". Des structures analogues seront créées dans les petites villes environnantes, dont Locronan. Elles seront réunies pour les grandes fêtes révolutionnaires, comme celles de la Fédération. Ce sera le cas à Quimper le 14 juillet 17912, où sont rassemblées les délégations de tous les districts du département du Finistère. La composition de celle du canton de Locronan est :
Mathias Kervern, sous-lieutenant, Jérome Albert, sergent-major, Etienne Liouffre, Ronan Ligavan, Guillaume Hémon, Paul Piriou, sergents, François Bossennec, François Salaun, caporaux, Jean Marie Théophile Verax, Jean Le Doaré, Jean Melin, Mathias Douerin, Augustin Chapalain, Joseph Conan, fusiliers, Ronan Piclet, Hervé Lazard Douerin, officiers municipaux.
Un décret portant sur l'organisation des gardes nationales sera voté par l'assemblée parlementaire le 29 septembre 17913. Selon un état du 30 mars 17934, les citoyens qui se sont inscrits sur les registres de la garde nationale sont 6 891 pour le district de Châteaulin, 600 pour le canton de Locronan, dont 150 pour Locronan.
A Locronan, une petite maison située près du porche de l'église, appelée Ty Bian an Ilis, sert de corps de garde, selon une expertise du 11 thermidor an 4, et a dû être utilisée par la garde nationale locale.

Gendarmerie
Avant 1789, il fallait faire appel à la maréchaussée de Châteaulin pour maintenir l'ordre à Locronan. Cela avait été le cas par exemple le jour de la grande troménie de 1737. La loi du 16 février 1791 va remplacer cette maréchaussée par la gendarmerie nationale. Des décrets avaient déjà été pris les 22, 23 et 24 décembre 1790, ainsi que le 16 janvier 1791 pour préparer la loi. D'autres suivront en vue de son application. Celui du 15 mars 17925 répartit les brigades au niveau national ; 18 sont crées dans le Finistère, dont une à Locronan6. Elle sera hébergée dans la maison portant le numéro 161 sur le cadastre de 1847, faisant l'angle de la rue Saint Maurice, au sud-est et en haut de la place. Un bail est conclu en juillet 1792 avec son propriétaire Germain de Leissègues7, et un second avec Etienne Liouffre pour une écurie avec chambre au-dessus et entrée par la rue Saint Maurice8.
Quelques années plus tard la maison des gendarmes est dans un triste état, selon une expertise du 18 décembre 17979. De nombreux carreaux de vitre sont cassés, il y a des dizaines de planches de pourries " par l'inconduite des locataires qui ont fait déposer leurs eaux", une fenêtre entière est manquante, etc… Le total des réparations s’élève à 513,5 francs. Le bail est interrompu le 8 germinal an VI (28 mars 1798), et la maison relouée aussitôt, le 18 germinal, à Jean Pierre Petit (en réalité Pierre Klein, alsacien, mais qui avait francisé son nom), de Concarneau, qui va y faire des travaux pour y établir une auberge10.
Les administrateurs doivent trouver un nouveau site pour la caserne ; ils pensèrent dans un premier temps utiliser la maison du prieuré près de l’église, qui était bien national. Mais la municipalité de Locronan fit valoir que ce choix était inadapté pour loger toutes les familles des gendarmes, et proposa d’utiliser à nouveau l’immeuble précédent. Comme ce dernier était devenu lui-même bien national lors de la succession de Guillaume de Leissègues (part de l’immigré Jean-Louis de Leissègues), cette solution fut acceptée par l’administration départementale11 :
Séance du 25 ventose an VII (15.03.1799) ; Vu notre arrêté du 22 du courant, qui déclare Jean-Louis Leissegues Rozaven émigré et porte que ses biens et ceux de ses ascendants seront sur le champ séquestrés. Vu la lettre de la municipalité de Locronan en date du 18 nivose dernier portant que la maison du prieuré désignée pour la caserne par notre arrêté du 15 nivose dernier n’est pas propre à cet usage. Considérant que la maison de l’émigré Jean Louis Leissegues Rozaven devenue propriété nationale réunit les conditions exigées par la lettre du ministre de la guerre en date du 25 messidor dernier relative au casernement de la gendarmerie, le commissaire du directoire exécutif entendu, l’administration centrale arrête que laditte maison sera prise pour servir de caserne à la gendarmerie et charge la gendarmerie de Locronan de faire procéder au devis estimatif des réparations à faire à cette maison suivant les dispositions de notre arrêté du 15 nivose dernier et de fixer les indemnités à accorder au locataire qui sera tenu de déloger. Expédition du présent arrêté sera transmise à la municipalité de Locronan pour qu’il ait son exécution".
Par la suite, en 1816, elle fut transférée au bas de la place, dans l’ancien hôtel de la demoiselle Pommier, dit hôtel de la Compagnie des Indes, qui avait été acquis par de Leissègues en 178712 ; elle y resta jusqu'en 1864. Elle fut alors déménagée route de Châteaulin, dans un immeuble appartenant à Mr Forestier. Le département paiera un loyer à la famille Forestier jusqu'à l'achat des locaux en1930. Plus récemment, une nouvelle gendarmerie a été construite au début des années 1970, qui sera "plastiquée" avant même d'avoir été occupée.
Défense des frontières, recrutement des hommes
En 1793, les autorités craignent un débarquement sur les côtes bretonnes, menacées par les navires anglais et ceux d'émigrés contre-révolutionnaires. Il devient urgent de les mettre en état de défense, et un plan proposé par le général Canclaux est adopté pour les départements du Morbihan et du Finistère13. Il prévoit la création de trois camps de gardes côtes dans le Finistère, à Fouesnant, Saint-Renan et Locronan. Ce dernier, "protégeant la baie d'Audierne, et pouvant se porter sur les derrières de l'ennemi qui, débarqué, voudrait marcher sur Quiberon". Chaque camp serait desservi par environ 2 000 hommes, certains permanents sur les batteries, d'autres en état de réquisition qui peuvent arriver rapidement en cas de besoin. Ils seront choisi par la loi du recrutement de l'époque : volontariat ou tirage au sort.
En réalité les postes de gardes existaient déjà sur nos côtes. Un décret du 9 septembre 179214 avait bien supprimé les canonniers gardes-côtes, mais pour les remplacer par la garde nationale, ce qui conservait ces postes. Il en existait plusieurs dans le Finistère, dont un près de Locronan, à Tréfeuntec en Plonévez-Porzay, dont la garnison était d'une dizaine de soldats.

En 1793 la Révolution, qui a besoin d'hommes pour défendre les frontières, décrète le 24 février la levée de 300 000 hommes. Le département du Finistère devait en fournir 5 000 répartis dans toutes les communes, volontaires ou de tirés au sort : quatre à Locronan, seize à Plonévez-Porzay et dix à Quéménéven pour notre canton. Les procès-verbaux de ces recrutements ont été conservées15. Voici celui de Locronan, daté du 17 mars :
"Nous citoyens maire, officiers municipaux et procureur de la commune de Locronan accompagnés du citoyen Leissègues commissaire du district nous sommes transportés en l'église de Saint Eutrope, lieu par nous fixé pour l'assemblée des citoyens sujets à concourir pour la levée du nombre d'hommes prescrit par l'arrêté du directoire du district en date du neuf de ce mois. Notre premier soin a été d'annoncer à tous les citoyens réunis que notre commune devait fournir le nombre de quatre volontaires. Nous leur avons de suite fait la lecture ordonnée par l'article 13 de la loi du 24 février dernier, et après avoir inutilement invité ceux qui voudraient se consacrer à la défense de la patrie à venir s'inscrire sur le registre que nous avons ouvert le dix du courant. Nous avons observé à l'assemblée qu'avant de désemparer elle eut à fournir le nombre de quatre hommes exigés en vertu de la loi par l'arrêté prescrit, et l'avons requise de délibérer de suite sur le mode qu'elle jugerait le plus convenable pour cet effet. L'assemblée ayant unanimement adoptée la voie du sort nous avons fait déposer dans un chapeau trente sept billets blancs et quatre billets noirs, total quarante un billets, nombre égal à celui des personnes sujettes à concourir, nous avons ensuite annoncé que le commissaire tirerait ou ferait tirer pour les absents.
Appel nominal, Yves le Men, Henry Bernard, René Le Louarn, Jean Le Coz, citoyens, ont successivement tiré des billets blancs, les citoyens Jean Conan fils demeurant en la ville de Locronan et René Moreau demeurant au lieu du Ménec paroisse de Locronan ont successivement tiré billets noirs. Allain Le Mao, Jean Seznec, René Guideau, Yves Dagorn, Jacques Laurent, René Dagorn, Thomas Le Coz, René Bernard, Jacques Castel, Guillaume Bernard, Jean Velly, Louis Keraval, Jean Le Doaré, Jean Saliou, Vincent Houarner, Jean Cosquiriou, Guillaume Salaun, Corentin Douerin, Jean Le Bris, Pierre Goaer, ont aussi successivement tiré billets blancs, Hervé Guichaoua a tiré billet noir, Guillaume Trebuch a tiré billet blanc , Alexandre Conan a aussi tiré billet blanc, Nicolas Joseph a tiré billet noir.
Tous les billets noirs étant sortis, nous avons proclamés les citoyens Jean Conan, René Moreau, Hervé Guichaoua, et Nicolas Joseph soldats de la patrie" .
A Plonévez-Porzay le recrutement eut lieu sur le "grand chemin" qui traversait le bourg. Comme à Locronan ou à Quéménéven il n'y eut aucun volontaire, et il fallut tirer au sort les 16 noms. Parmi eux, quatre devaient rejoindre les batteries gardes-côtes, sans doute celles de Tréfeuntec (Yves le Brusques, Thomas Bretton, Jean Chattalic et Hervé Le Coz). Autre différence avec Locronan, deux "billets noirs" vont user de leur droit de se faire remplacer : Sébastien Cosmao par Sébastien Pommelec et Jean Chattalic par Paul Merglet de Locronan. Mais ces remplacements n'étaient pas gratuits. Les cultivateurs pouvaient difficilement quitter leur exploitation. Le 15 mars, devant deux notaires du tribunal de district de Châteaulin (Gueguenou et Leissègues), Paul Merglet "s'engage à faire le service de soldat de la patrie au lieu et place de Jean Chatalic", moyennant une somme de 225 livres. Il s'engage aussi à utiliser cette somme "à acheter les vêtements nécessaires à un soldat de la patrie et tous autres objets que la loi oblige"16.
A Quéménéven, il y aura aussi deux remplacements : Louis Croissant, de Kerligonan, par François Le Guillou et Pierre Cariou de Keromnès par Pierre Hémery.
Sur les 313 soldats ainsi recrutés dans le district de Châteaulin, 18 seront affecté aux batteries gardes-côtes, 27 seront remplacés, 16 réformés, 11 absents, et un fugitif. Mais seulement 7 étaient "de bonne volonté" ; tous les autres avaient tirés des billets noirs.
Tous ces soldats vont recevoir une solde de quelques dizaines de livres, deux ou trois chemises, deux paires de souliers et un chapeau. Ils recevront plus tard habits, vestes et culottes.
D'autres recrutements suivront en 1793 et 1794. Le 10 octobre 179317, les hommes "sains et robustes pris dans l'age de 20 à 40 ans, de la taille au moins de cinq pieds deux pouces nus", habitants à Locronan et Plonévez-Porzay, se réunissent Chapelle Saint-Eutrope à Locronan. Il s'agit de choisir deux cavaliers par tirage au sort, conformément à l'arrêté du conseil général du Finistère du 16 juin, aucun volontaire ne s'étant inscrit. Seules 17 personnes étaient sujettes à concourir, et les deux billets noirs seront tirés par Guillaume Le Coz, 29 ans, fils de Lucas Le Coz et Marie Pengalet, de Plonévez-Porzay, et Henry Bernard, "cavalier de la municipalité de Locronan,taille de cinq pieds quatre pouces, cheveux noirs, la bouche grande et béante, le nez long, la figure longue enfoncée et le front petit, âgé de 19 ans, fils d' Henry Bernard et de défunte Louise Moreau, de Locronan".

D'autres recrutements suivront, sur lesquels nous possédons peu de documentation, jusqu'à la loi du 8 septembre 1798 qui institue la conscription. L'article premier dit que "Tout Français est soldat et se doit à la défense de la patrie". C'est la naissance du service militaire obligatoire. Elle intervient au cours d'une période marquée par un grand nombre de désertions. Ainsi, le 30 mars 1796, un état nominatif des canonniers déserteurs de Ville sur Aulne, au nombre de 37, est communiqué à la gendarmerie18. Quatre d'entre eux sont déclarés être de Locronan : Nicolas Nezet, Yves Dagorn, Corentin Argout et François Joncour. Huit autres sont de Plonévez-Porzay et un seul de Quéménéven.

Ces désertions vont alimenter les bandes de chouans et de brigands qui parcourent le pays en cette fin de siècle. Mais la région de Locronan va être épargnée, si l'on en croit une lettre de Mancel, commissaire près le canton de Locronan, au citoyen commissaire du directoire exécutif près le département du Finistère, datée d'octobre 179619 : "A l'époque de la rentrée des chouans, j'ai répondu à votre lettre qu'il n'y en avait pas dans ce canton. Plusieurs fois depuis, je vous ai dit tant verbalement que par écrit que ce canton esté fort tranquille, que je n'ai reçu aucune plainte à l'occasion des chouans ny des soldats qui y sont en cantonnement. Quant à ces derniers ils se comportent fort bien. La garnison de Locronan, bien loin d'être à charge à la commune, en est chérie et on ne s'aperçoit qu'il y a de la troupe que par le son des caisses pour les rappels parades et retraites etc… C'est une justice que je dois aux braves volontaires cantonnés à Locronan".
En 1799, la conscription va être accélérée, et une liste est établie pour le canton20
:

Commune Noms Prénoms Age Profession
Locronan GUEGUEN Yves 18 Tisserand
CHAPALAIN Guillaume 19 "
CHAPALAIN Louis 17 "
SALIOU Maurice 21 "
CHAPALAIN Jean 26 "
BRETON Yves 20 "
GUILLOU Yves 18 "
GANNAT Nicolas 32 Garçon meunier
LE MAREC Yves 18 Garçon maréchal
Plonévez L'HELGOUALCH Guy 30 Garçon meunier
TORILLEC Joseph 25 Tailleur
LE DREAU Yves 18 Charpentier
LE CORRE René 17 Cordonnier
RIVOAL Jean 25 Garçon meunier
LE TREUT Hervé 19 "
JONCOUR Guillaume 18 Sabotier
DANIEL 25 Charpentier
Quéménéven LE BRIS Yves 22 Menuisier
RIOU Corentin 22 "
DOARE René 25 Tailleur
BERNARD 45 Meunier

 

Si plusieurs de ces soldats partaient pour de longues périodes, certains finissaient par revenir. Ainsi, dans sa monographie sur Plomodiern, Jacques Thomas écrit que Jean Piriou, de la ferme de Kervigen, recruté en 1793, ne rentra chez lui qu'en juin 1815, soit 22 ans après son départ.

 

 

Notes
1 SAVINA Jean, La Révolution municipale à Quimper, Bulletin Soc. Arch. du Finistère, 1941, pp11-49.
2 Arch. Dép. Finistère, 10 L 154, Procès-verbal de la Fédération célébrée à Quimper le 14 Juillet 1791.
3 Archives Parlementaires de 1787 à 1860, Organisation des gardes nationales, Paris, 1888 , T31, pp625-33.
4 Arch. Dép. Finistère, 23 L 45, Garde Nationale.
5 Archives Parlementaires de 1787 à 1860, Projet de décret sur la Gendarmerie, Paris, 1893, T40, pp11-16.
6 Archives Parlementaires de 1787 à 1860, Les gendarmeries du Finistère, Paris, 1893, T41, pp658.
7 Arch. Dép. Finistère; 14 L 180, Indemnité dues pour dégradations dans une maison ayant servie de caserne de gendarmerie selon un bail de 1792, 13 thermidor an VI.
8 Arch. Dép. Finistère, 14 L 180, Location pour servir de gendarmerie, d'une écurie, chambre et grenier sise en ladite rue de Saint Maurice, joignant au midy le Lion d'Or, 9 juillet 1792.
9 Arch. Dép. Finistère, 14 L 180, Estimation des réparations sur une maison située au haut de la place de Locronan appartenant au citoyen Leissègues-Rozaven, qui a servie de caserne de gendarmerie, Frimaire an VI.
10 Arch. Dép. Finistère, 14 L 180, Bail par Germain de Leissegues à Jean Pierre Petit, d'une maison située sur la place de Locronan donnant du levant sur la rue dite Saint Maurice, 18 germinal an VI.
11 Arch. Dép. Finistère, 14 L 180, Arrêté établissant la maison Rozaven comme caserne de gendarmerie à Locronan, 1799.
12 Arch. Dép. Finistère, 4 E 71 9, Acte possessoire par Germain de Leissègues, de droits dépendants de la succession du sieur Chardon, 1789.
13 Archives Parlementaires de 1787 à 1860, Rapport sur la défense des côtes du 24 avril 1793, Paris, 1903, T63 pp233-35.
14 Archives Parlementaires de 1787 à 1860, Suppression des canonniers gardes-côtes, Paris, 1896, T49 pp496-7.
15 Arch. Dép. Finistère, 14 L 25, Levée de 300 000 hommes dans le canton de Locronan, mars 1793.
16 Arch. Dép. Finistère, 4 E 36 48, Acte d'obligation et d'engagement, 15 mars 1793.
17 Arch. Dép. Finistère, 14 L 29, Recrutement de deux cavaliers, 10 octobre 1793.
18 Arch. Dép. Finistère, 14 L 49, État nominatif des déserteurs des canonniers de la compagnie de Ville sur Aulne, 30 mars 1796.
19 Arch. Dép. Finistère, 10 L 113, Lettre au commissaire du directoire exécutif du département, 22 octobre 1796.
20 Arch. Dép. Finistère, 14 L 39, Jeunes hommes du canton de Locronan en état de porter les armes, juin 1799.
21 Jacques THOMAS, Plomodiern en Porzay, 1966, pp149-50.