Le Creach

L’aveu au roi du prieur de Locronan en 1680 décrit le village du Creach comme "ayant d’estendu trante journal et demy, proffilté à domaine congéable par Guillaume Belanger, Jan ioennou et François Sallaun sous le seigneur de Moellien, le sieur de Rozaven Moreau, le sieur du Cleguer Moullin et le sieur de Billette seigneurs fonciers dudit lieu et sans charge"1.

La situation était donc assez complexe puisqu’on y trouve trois domaniers et quatre propriétaires fonciers. Parmi ces derniers, le seigneur de Moellien allait conserver ses biens jusqu’à leur vente comme biens nationaux sous la révolution. Ceux du sieur Billette, de la région de Fouesnant, appartiennent à sa petite fille Marie Louise le Divin vers 17502. Les Rozaven-Moreau étaient des bourgeois de Locronan, où ils exerçaient des professions dans diverses seigneuries. Mais nous n'avons rien trouvé sur le sieur du Cleguer- Moullin, qu'il faut sans doute lire Moullin sieur de Cleguer.

En ce qui concerne les domaniers du Creach au XVIIIe siècle, nous ne retrouvons pas les patronymes de 1680. Mais plusieurs d’entre eux descendent du couple Jan Belanger (fils de Guillaume ?) et Marie Quentrec.

Nous savons peu de chose sur la transmission des propriétés foncières au XVIIIème siècle. Le document le plus ancien est un aveu de 1749 consenti par les domaniers de l’époque à Marie Louise le Divin :

"L’an mil sept cent quarante et neuf ce jour neuffiesme avril avant midy, devant nous nottaires de la jurisdiction du prieuré de Locronan Saint Ronan des Bois, avec soumission y jurée, et celle de Guengat et Leshascoët furent présant en personnes, Yves Bernard, Yves Dagorn, et Anne Thomas, veuve de deffunt Thomas Hemon, demeurant au village du Creach, paroisse de Locronan, Saint Ronan des Bois, lesquels connoissent et advouent tenir et proffilter à tittre de censive de et sous Demoiselle Marie Louise le Divin demeurante en la ville de Concquernau, les héritages cy après, scittués audit  village du Creach, dont la description suit ; scavoir
Sous maison, crèches, courtils, jardins, air four et issues à frembois, un demy journal de terre.
Un parc de terre chaude, nommé Parc Bian contenant un journal et quart, donnant d’oriant sur le chemin dudit du Creach à cellui de Kervavarn, du midy sur terre dudit Kervavarn, d’occident sur terre au seigneur prieur de Locronan, et du nort sur terre au seigneur de Moëlien.
Une parée de terre chaude au millieu de la gaignerie dudit lieu du Creach, nommée Bar Creis contenante un journal, donnante de touts endroits sur terres aux avouants.
Autre parée terre chaude au coté du midy de laditte gaignerie nommée ar Cornel, contenante dix sillons donnant ladite gaignerie du midy sur chemin dudit lieu du Creach à Saint Guénollay, et des autres endroits sur les terres dudit lieu du Creach.
La moittié du midy d’une parée de terre chaude nommée Bar Druz , estant à l’oriant de laditte gaignerie contenante vingt seillons, donnant ladite parée de terre d’oriant sur chemin dudit lieu du Creach au Moulin du Prieuré de Locronan, et de touts autres endroits sur terres aux avouants.
Une parée de terre chaude nommée Rosic ar Feunteun contenante dix sillons, donnant d’oriant et nort sur terre audit seigneur de Moëlien, du midy sur terre aux avouants, et d’occident sur terre dudit lieu du Creach à Stang Carit.
La lottie mittante d’un courtil à herbe nommé Liors Gouez ar Vouez, contenante deux journées d’homme à coupper l’herbe  avec une fossille, donnant d’oriant sur pré aux avouants, et des autres endroits sur terres audit seigneur de Moëlien.
La moittié d’occident d’autre courtil à herbe nommé Foennec Sant Guenollay, donnant d’oriant dur terre audit seigneur de Moëlien du midy sur chemin du lieu de Kerourien à ladite chapelle de Saint Guenollay, d’occidant et nort sur terres dépendantes dudit lieu de Kerourien.
Parc Rosquerch terre chaude contenant un demy journal, donnant d’oriant sur terre à la fabrice de Saint Ronan, du midy sur la montagne de Locronan, d’occident et nort sur chemin de la garenne de Kerdelant à laditte montagne de Locronan.
Finallement la part et portion des avouants dans le placittre, issues et franchises dudit village du Creach, en commun et indivis avec les autres détenteurs dudit village.
Dessus lesquelles maisons terres et héritages lesdits avouants connoissent et confessent devoir annuellement de rente censive à chacque terme de Saint Michel en septembre, à laditte demoiselle le Divin, la somme de vingt livres deux sols, au payement de laquelle ditte somme lesdits avouants s’obligent solidairement sans division ny discussion de biens, sous les obligations et renonciations requises, de droits de coutume et d’ordonnance, fait et passé à Locronan estude et au rapport de Leissegues l’un des nottaires soussignés l’autre presant, sous le seign dudit Yves Dagorn pour son respect, celui de maistre Michel le Duff requerant ledit Yves Bernard, et cellui de maistre Henry Quere requerant laditte Anne Thomas disants et affirmants ne scavoir signer de ce requis et interpellés suivant l’ordonnance, et les nostres lesdits jour et an". 

Le Creach, terres de l'aveu de 1749, sur le cadastre de 1847.

Le cadastre de 1847, contrairement à celui de 1808, mentionne les noms des parcelles. On y retrouve plusieurs dénominations utilisées en 1749 :
Parc bian pour le lot 102 : Un journal et quart, soit environ 6000 m2 en 1749, 8108 m2 en 1847. Les superficies de l’ancien régime sont souvent inférieures à celles des premiers cadastres, en partie parce qu’elles ne comptaient pas les talus et fossés, mais seulement la partie cultivée.
La gaignerie (lots 148 et 149) est dite ar Gonidou en 1847. Sa localisation est celle de 1749, même si les noms Bar Creiz et Ar Cornel sont absents.
On retrouve la parcelle Foennec Sant Guennollay, voisine en 1749 de la chapelle Saint Guénolé.
Le lieu de Stang Cadic est situé au pied de la montagne, là où passe aujourd’hui la route départementale 7.
Le lot 125 de 1847 est appelé Parc ar Feunteun, mais il ne semble pas qu’il s’agisse du Rozic ar Feunteun de 1749, qui donnait d’occident sur terre (ou chemin ?) du Creach à Stang Caric.

Le seigneur de Moellien possèdait encore ses terres juste avant la révolution, comme le témoigne un aveu de 17883 :

"suivant acte du 6 avril 1785 il est du par Yves Dagorn de rente foncière sur une tenue au lieu du Creach huit criblées avoine, neuf criblées froment et sept criblées seigle évaluées vingt livres dix sept sols huit deniers".

Elles seront vendues aux enchères en tant que biens d’un émigré, en plusieurs lots. La vente d’un premier convenant est enregistrée le 4e jour complémentaire an 6 (20 septembre 1798)4 :

"Il a été allumé un premier feu pendant la durée duquel Le fond du convenant Creach et dépendances produisant de revenu neuf criblées froment, sept criblées seigle, huit criblées avoine et un boisseau froment, ainsy qu’il est détaillé dans le procès verbal d’estimation du vingt messidor an six
situé commune de Locronan       Canton de Locronan
provenant de l’émigré Moëlien affermé à Jeanne le Bris veuve Moreau
suivant bail du dix neuf juillet 1788                  a été exposé
à l’enchère sur une mise à prix de sept quarante sept francs
et porté à mille francs
par le citoyen Rozaven                         à deux mille francs
par le citoyen Jezequel                         à trois mille francs
par le citoyen Saligny
Ce premier feu étant éteint, il en a été successivement allumé quatre autres pendant la durée desquels, la plus forte enchère a été portée à huit mille cinq francs par ledit citoyen Rozaven
Un sixième feu a été allumé et s’est éteint sans enchère.
L’Administration, oui le Commissaire du Directoire exécutif, a adjugé ledit bien au citoyen Rozaven de Locronan faisant pour Hervé Moreau cultivateur demeurant à Locronan
comme dernier enchérisseur moyennant la somme
de huit mille cinq cent francs et aux
conditions précitées, et a le Citoyen Rozaven signé".

Le fond d'une autre tenue, située au village du Creach, acquis à la nation par l'émigration de Guy de Moellien, et tenue à domaine congéable par François Moreau suivant un bail du 10 septembre 1779, sera estimée le 27 messidor an 6 (15 juillet 1798)5. La ferme annuelle de 67 francs 50 correspond à une valeur en capital de 1350 francs. Elle est constituée de maisons, crèche, jardins et courtils, de 7 champs de terre labourable et de deux prés.
Ce convenant sera adjugé une première fois le 4e jour complémentaire an 6 (20 septembre 1798) à Henry Marie Roulloir pour 9700 francs6. Mais cette transaction a sans doute été annulée, puisqu'une seconde vente à lieu 1er brumaire an 12 (24 octobre 1803)7 :

« Un premier feu allumé, Le fond du convenant Creach tenu par François Moreau
produisant de revenu soixante sept francs cinquante centimes
ainsi qu’il est détaillé au procès verbal d’estimation du 27 messidor an 6 au rapport de Leissegues Rozaven expert, enregistré à Quimper
le 28 dudit situé commune de Locronan arrondissement
de Chateaulin provenant de Moelien prévenu d’émigration
a été exposé à l’enchère, sur une mise à prix de sept cent quarante deux francs
et porté à sept cent cinquante francs
par le citoyen Moëlien                           à huit cents francs
par le citoyen Planquet                         et à neuf cent francs
par le citoyen Moëlien.
Ce premier feu étant éteint, il en a été successivement allumé quatre autres pendant la durée desquels, la plus forte enchère a été portée à quatorze cent vingt cinq francs par ledit citoyen Planquet
Un sixième feu a été allumé et s’est éteint sans enchère.
Le Prefet a adjugé ledit bien au citoyen Jean Jacques Planquet de Brest, lequel a déclaré que les trois enfants de son premier martiage avec feu Louise Anne Perot scavoir François, Yves et Aimée Planquet sont interessés pour un quart dans la présente adjudicatioin[y employant] dans cette proportion, les [deniers] de sadite communauté [de leur] mère.
comme dernier enchérisseur moyennant la somme de quatorze cent vingt cinq francs
et aux conditions précitées, et a le Citoyen Planquet signé".

L’achat de J.J.Planquet est lui valable, puisqu’il apparait dans la liste des propriétaires du Creach sur la matrice cadastrable de 1808,  aux côtés de René Dagorn, Jeanne le Pelliet, Catherine Bernard et André le Bris.

Les terres de J.J. Planquet étaient louées à Anne Seznec, veuve de Jean Louis Sauveur, du village voisin de Kervavarn. C’est son petit-fils François qui en sera le propriétaire sur le cadastre de 1847.

Anne Seznec avait acquis les droits de la tenue Douerin au Creach de François Moreau par un acte du 23 mars 1807 8 : "…ont personnellement comparus François Moreau et Marie Guenal sa femme de lui autorisée, cultivateurs, demeurant au village du Creach, en la mairie de Locronan, d’une part, Anne Seznec, veuve de Jean Sauveur propriétaire, demeurant au lieu de Kervavarn en la mairie de Locronan, d’autre part : lesquelsdits François Moreau et Marie Guenal ont déclarés et par le présent déclarent, vendre céder et transporter purement et simplement avec promesse de garantie à ladite Anne Seznec prenant et acceptant pour elle et ses hoirs à perpétuité tous les édifices et droits réparatoires qui leur appartiennent dans une tenue nommée la tenue du Douérin audit village du Creach… "

Le nom de tenue du Douérin venait probablement de l’acquet de ces droits en 1767 par Hélène le Douerin veuve de Yves le Nihouarn, droits vendus par Guillaume Hemon et Marie le Quemener sa femme et acquittés le 17 Juillet 17689. Ils seront affermés le 1er mai 1772 à Guillaume Joncour et femme, et ensuite vendus à François Moreau, qui est le domanier lors la vente de la tenue à Jacques Planquet le 1er brumaire an 12.

Jeanne le Pelliet était la veuve d’Hervé Moreau, de Kerourien autre village voisin, qui avait acheté une des tenues Moellien du Creach en l’an 6. En 1847 le propriétaire est Jean Pennaneach, époux de Marie d’Hervé, petite-fille de Hervé Moreau.

Marie Anne Lastennet, épouse d’André le Bris, était l'arrière-petite-fille de Thomas Hémon, du Creach, et d'Anne Thomas.  Leur fils Pierre leur succède en 1847, suivi de Jean Louis Boussard du Leustec, Jeanne Joncour de Bourlan Bras et Jean René le Quéau de Kervavarn.

Les grands parents de René Dagorn étaient présents au Creach dans la première moitié du XVIIe siècle : Yves Dagorn et son épouse Marie le Doaré y ont 8 enfants entre 1734 et 1755. Par contre son arrière-grand-père Yves Dagorn, marié à Catherine Person, baptise ses enfants à Plonevez-Porzay ; mais le registre du centième denier de Locronan porte, à la date du  24 juillet 1736, que "Yves Dagorn demeurant au Creach en Locronan, a requis insinuation d’un contrat de démission d’héritages scitué audit lieu roturièrement à domaine sous Locronan qu’il a acquis de Catherine Person sa mère de idem, pour la somme de trois cent livres ledit contrat au rapport de  Leissegues 18e dudit pour insinuation duquel j’ai receu trois livres"10. Catherine Person avait donc des droits au Creach : son époux Yves était-il le fils, né le 24.09.1673 à Locronan, du couple Yves Dagorn et Catherine Coffec, et dont la fille Louise et son mari Yves Bernard seront ménagers au Creach ?

Selon un acte du 30 juillet 178511, Marie Dagorn, épouse d’Yves Quillien et fille de Yves et Marie le Doaré, possède "du chef de deffunt Yves Dagorn son père, des maisons, terres et héritages situés tant en fond qu’à domaine congéable audit lieu du Creach", qu’elle vend à son frère Joseph, revenu au Creach après avoir eu ses enfants à Plogonnec. En 1787 il loue les terres de François Moreau par un bail à mi-fruit. C’est son fils René qui figure au cadastre de 1808.

Catherine Bernard, veuve de Thomas Kéraval, avait des ancêtres au Creach depuis des décennies ; à la fin du XVIIe siècle son arrière-grand-père Yves Bernard y est dit ménager et tisserand. Il cède ses droits à son fils Yves le 23 mars 1726, en même temps que ceux de sa fille Anne (ou Jeanne ?), épouse de René Queinec12 :

 "est comparu aux insinuations laïques du bureau de Locronan Yves Bernard le jeune demeurant au lieu du Creach à Locronan lequel a requis insinuation d’une subrogation d’héritages scituez audit lieu roturièrement  à fieff sous le prieuré qu’il a acquis de René le Queinec et Yves Bernard le vieux portant cent vingt livres ledit contrat au rapport de Leissegues en datte du 16e dudit pour l’insinuation duquel j’ay receu une livre quatre sols".

Renée Hascoet, mère de Catherine, avait épousé Jan Bernard après le décès de son premier mari Guillaume Cosmao.

Le 8 avril 1832 les enfants Kéraval vendent leurs parts d’héritages à François Dagorn, époux de Marie Kernaleguen. Cet acte sera suivi d’un partage avec la petite fille du premier mariage de Renée Hascoet, Guillemette Cosmao, épouse de Alain le Bihan13.

François Dagorn transmet ses biens à son fils René Louis époux de Marie Jeanne Chatalic, qui les vendront en 1889 à Claude Talec et Anne Marie Farou sa femme, qui les transmettrons à leur fille Marie Brigitte Talec, épouse de Jean Marie Bradol etc…

Les terres d’Alain le Bihan appartiennent à Hervé Bernard à la fin du XIXe siècle.

Dans cette étude, il est souvent difficile de distinguer entre les propriétaires fonciers et les domaniers, à qui appartiennent seulement les édifices. Beaucoup de ceux-ci possèdent aussi le fond de certaines de leurs parcelles.  Ainsi André Le Bris est bien enregistré comme propriétaire sur le cadastre de 1847, mais il est dit domanier de Kergadio sur les listes électorales de 1831 et 1832, puis domanier d’une partie sur celle de 1837.En réalité il n’était domanier de Caroline de Kergadio que pour un seul pré de 828 m2 !

         

L’activité exercée par les habitants du village était bien sur celle d’agriculteur : à la fin du XVIIe siècle ils sont laboureurs de terre ou ménagers (ils font "le ménage des champs"). Mais ils sont aussi très souvent tisserands, comme Yves Bernard au début du XVIIIe siècle. N’ayant pas trouvé d’inventaires pour ce village, nous n’avons pas pu contrôler la présence de métiers à tisser. Mais l’acte de partage de 1832 mentionne une maison appelée "Ty Stern", qui était la dénomination des maisons abritant un métier (littéralement : la maison du cadre). On y trouve également une parcelle dénommée Liors Canab, du nom de la parcelle de terre où l’on cultivait le chanvre. Le "Poul Lapic" servait certainement de routoir. Situé près des sources d’eau claire qui jaillissaient au pied de la montagne, les fibres produites devaient être très blanches.

Cette activité va perdurer au XIXe siècle : sur la liste électorale de 1831 René Bernard et François Dagorn sont qualifiés de tisserands14.

Notons enfin que d’autres métiers étaient parfois pratiqués au Creach, comme celui de menuisier par Alain Louarn et son fils Jean Alain au XIXème siècle.

Tableau des parcelles sur les cadastres de 1808 et 1847 : Numéro en 1808, Propriétaire, Nature (M maison, J jardin, TL terre labourable, L landes) , Surface en 1808 en m2, Numéro en 1847, Propriétaire, Nom de la parcelle.

N1808 Propriétaire Nature S1808 N1847 Propriétaire Parcelle
176 Planquet J.J. J 750 160 Sauveur F. Al Liors
178 Planquet J.J.  J  904 157  Sauveur F.  Liors ar Punz
182 Planquet J.J.  J  555 101  Sauveur F.  Liors ar Leur Gos
192 Planquet J.J.  M 200 127  Sauveur F.
194 Planquet J.J.  M 50 157  Sauveur F.
195 Planquet J.J.  M 54 101  Sauveur F.
196 Planquet J.J.  M  12 101  Sauveur F.
197 Planquet J.J.  TL  1300 126  Sauveur F.  Liors an TY
204 Planquet J.J.  Pré  400 117  Sauveur F.
253 Planquet J.J.  TL  9631 100  Sauveur F.  Parc al Leur
257 Planquet J.J.  TL  10892 215  Sauveur F.  Parc ar Forn
44 Dagorn R.  TL  1956 146  Dagorn F.  Bar an Dreuz
46 149  Dagorn F.  Ar Gonidou
171 Dagorn R.  TL 4633 164  Dagorn F.  Ar Bar Ven
172 Dagorn R.  TL  1620  164  Dagorn F.
175 Dagorn R.  J  364  161  Dagorn F.
177  158  Dagorn F.  Liors ar Forn
180-1
187-8
Dagorn R.  M et J  153  Dagorn F.
223 Dagorn R.  TL  3162  116  Dagorn F. Ar Roz
224 Dagorn R.  L 114  Dagorn F.  Ar Roz
46 Bernard C. TL 11763 148, 149 Le Bihan A. Dagorn F. Ar Gonidou
177 Bernard C. J 1085 159, 158 Le Bihan A. Dagorn F. Liors ar Forn
185 Bernard C. TL 649 151 Le Bihan A. Liors al Leur, aire
186 Bernard C. M 99 151 Le Bihan A.
189 Bernard C. M 60 135 Le Bihan A.
191 Bernard C. TL 1691 137 Le Bihan A. Parc Ganis
191b Bernard C. M 40 133 Le Bihan A. Ty var al Leur Guer
198b Bernard C. TL 5113 138, 139 Le Bihan A. Dagorn F. Parc Ganis
199 Bernard C. TL et L 6620 140,141 Le Bihan A. Ar Roz
200 Bernard C. 984 120 Le Bihan A. Al Liors Bian
190 Le Pelliet J. Dép. 30 136 Gueguen G.
198 Le Pelliet J. TL 3588 138 Gueguen G. Parc Ganis
205 Le Pelliet J. Pré 154 117 Sauveur F.
222 Le Pelliet J. TL 1536 122,123 Gueguen G. Liors Poul Lapic
225 Le Pelliet J. TL 6020 125 Pennaneach J. Parc ar Feunteun
254 Le Pelliet J. TL 8376 216 Pennaneach J. Parc Nevez
255 Le Pelliet J. TL 6216 217 Pennaneach J. Parc Nevez
256 Le Pelliet J. TL 5586 163 Pennaneach J. Ar Bar Ven
174 Le Bris A. J 812 162 Le Bris P. Bar Ven Biz*an
179 Le Bris A. J 745 155 Le Bris P. Liors al Leur Guer
183 Le Bris A. J 145 131 Le Bris P. Al Leur
184 Le Bris A. J 144 132 Le Bris P. Ar Forn
193 Le Bris A. M 741 130,132 Le Bris P.
203 Le Bris A. Pré 373 118 Le Bris P. Ar Botigou
206 Le Bris A. Pré 996 121 Le Bris P. Roz Guéot
252 Le Bris A. TL 7620 102 Le Bris P. Parc Bian

 

Le Creach, cadastre 1808.

Le Creach, cadastre 1847.

Notes

1 Arch. Dép. Loire-Atlantique, B 1164, Rentier du prieuré de Locronan, 1680.
2 Arch. Dép. Finistère, 4 E 36 13, Aveu fourni à Marie Le Divin par Yves Bernard, Yves Dagorn et Anne Thomas, veuve de Thomas Hémon, 1749.
3 Arch. Dép. Finistère, 38 J 6, Aveu du Seigneur de Moellien, 1788.
4 Arch. Dép. Finistère, 1 Q 689, Vente d'un convenant au village du Creach, 1798.
5 Arch. Dép. Finistère, 1 Q 703, Estimation d'un convenant au village du Creach, 1798.
6 Arch. Dép. Finistère, 1 Q 689, Vente d'un convenant au village du Creach, 1798.

7 Arch. Dép. Finistère, 1 Q 718, Vente d'un convenant au village du Creach, 1803.
8 Arch. Dép. Finistère, 4 E 36 61, Vente des droits réparatoires consentie par François Moreau et Marie Guénal, à Anne Seznec veuve de jean Sauveur, 1807.
9 Arch. Dép. Finistère, 4 E 36 24, Quittance pour Hélaine Le Douirin, de Guillaume et femme, 1768.
10 Arch. Dép. Finistère, 25 C2 11, Démission d'héritages, 1736.
11 Arch. Dép. Finistère, 4 E 36 39, Contrat d'acquet fait par Joseph Dagorn et femme de Marie Dagorn, 1785.
12 Arch. Dép. Finistère, 25 C2 07, Subrogation d'héritages au Creach, 1727.
13 Archives privées, Partage de droits au Creach en Locronan, entre François Dagorn dudit lieu et Alain Bihan du Leustec en Locronan, 1832.
14 Arch. Dép. Finistère, 3 M 43, Liste électorale à Locronan, 1831.